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ville de vanves - Page 1385

  • LES RENDEZ VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE ENCORE DE RENTREE

    Finalement, le mois du Commerce  qui est lancée vendredi prochain, est devenu l’événement de la Rentrée avec la grande braderie, le forum des associations avec la journée Portes Ouvertes du Stade de Vanves, et les Journées du Patrimoine de ce week-end. Beaucoup de vanvéens ont participé, aux visites du lycée Michelet sous la bruine en deux groupes conduit par des professeurs à la retraite, du carré militaire du cimetière bénéficiant d’une accalmie pour ce qui concerne la première journée de Samedi dont  le point d’orgue était bien sûr cette conférence sur la Maison de Santé du docteur Falret ouvert entre 1822 et 1932, qui accompagnait une exposition dans le hall d’entrée de l’hôtel de Ville : Six panneaux dont une immense carte datant de 1930 montrant bien l’emplacement qu’elle occupait sur le site du parc F.Pic et une partie du PMS André Roche, consacré au site, à ses fondateurs, à ses pensionnaires, à ce qu’il reste,  commenté, au départ de sa conférence, par le docteur Jean Marie Mouthon.

    Ce châtillonnais qui s’est marié à Vanves en 1962, s’est intéressé à l’historique de cet établissement à partir justement de ses pensionnaires : 901 admis en 110 ans dont le dessinateur Grandville, Jules Didot, Bonawentura Niemojowski ancien chef du gouvernement national polonais, la princesse Zoé Bibesco, Annet Morio de l’Isle, général du premier Empire dont le nom est inscrit sur l’Arc de Triomphe. Il a beaucoup parlé de ses fondateurs : Félix Voisin qui a été maire de Vanves entre 1832 et 1839 et oeuvra (déjà) pour l’abolition de la peine de mort, Jean Pierre Falret dont le fils Jules pris la suite, suivi par le docteur Léon François Arnaud qui en fut le dernier médecin directeur et dont le fils Jean François exerça la médecine générale dans son cabinet du 2 rue Falret jusqu’en 1969.

    Le temps fort du lendemain, plus ensoleillée,  fut la visite du centre culturel et cultuelle israélite  de Vanves en fin d’après-midi organisée par l’ACCIV. Deux heures d’échanges ont permis à une vingtaine de vanvéens d’en savoir plus sur cette religion, et surtout sa pratique et ses régles de vie dans ce bâtiment inauguré en Novembre 2012. Cette visite intervenait à un moment important de la communauté après le Yom Kippour et au lendemain du Grand Pardon, avant la fête des Cabanes. Les sœurs bénédictines n’ont pas chômé au Prieuré en présentant notamment un long diaporama sur leur prieuré Sant Bathilde avec une exposition des œuvres de Sœur Boniface. Sur la place de la République s’est déroulé dans l’après-midi le tournage d’un film publicitaire avec un faux « Picasso » et des véhicules anciens.

     

    Mardi 17 Septembre  

    A 20H au Théâtre : « Sur les pas d’Albert Camus » à l’occasion du centenairede sa naissance  organisée par l’Amicale des Pieds Noirs. Il est prévu une conférence de Michéle Salvat, philosophe sur « Camus méditérranéen »  suivi d’un téléfilm portant sur les 10 dernières années de sa vie

    Mercredi 18 Septembre

    A 20H à Asnières : Isabelle Debré, sénateur, participe au grand meeting de la Reconquête de Cyrile Dechenoix, conseiller général UMP d’Asnières qui lance sa campagne pour les municipales avec P.Devedjian Président du Conseil Général des Hauts de Seine

    Vendredi 20 Septembre

    A 19H30 à la Palestre : Lancement de la 3éme édition du  Mois du Commerce avec de très nombreuses animations

    Samedi 21 Septembre

    A 10H place de la République : Le conseil de quartier Saint Remy organise une animation avec des peintres vanvéens dans une ambiance jazz et le magasin Bio C’Bon organise une distribution de paniers découvertes

    A 12H à l’Ile Saint Germain : Les élus UMP de Vanves participent au pique-nique UMP Francilien de Rentrée organisé par Valérie Pécresse, leader UMP à la Région. 

    A 20H au restaurant « Les Platanes » : Soirée Moules/frites et chansons françaises. IL se pourrait que son patron lance à cette occasion la « moule vanvéenne » d’après une recette à base de produits franciliens.

    A 20H au gymnase Roche : Match de Basket Aviators-Vanves-GPSO – W.O.S.B.

    Dimanche 22 septembre

    A 15H au parc F.Pic : Le Kiosque O’Ben organise une crêpe party et un spectacle pour enfants

  • WEEK-END PATRIMOINE A VANVES ET EN ILE DE FRANCE : DU BATI AU MANGER LOCAL

    8 des 1500 sites ouverts en Ile de France (44 546 en France)  se trouvent à Vanves et recevront jusqu’à ce soir, une partie des 500 000 amateurs attendus pour cette 30éme édition des journées du patrimoine dont la thématique - « 1913-2013 – cent  ans de protection » - célèbre le centenaire de la loi du 31 décembre 1913 pour la protection des monuments historiques.  Occasion de rappeler que notre région rassemble près de 4000 édifices protégés au titre des monuments historiques soit près d’un dixième de la richesse nationale (dont le lycée Michelet, l’église Saint Remy, la salle Darien de l’hôtel de ville) en dehors des édifices remarquables ayant reçu le label « Patrimoine du XXéme siécle  (Prieuré Sainte Bathilde, chapelle Larmeroux…). Le temps pluvieux de Samedi a quelque peu perturbée les visites commentées prévus à l’extérieur comme le lycée Michelet et le carré militaire du cimetière

     

    « Ces journées sont l’occasion de valoriser la diversité des patrimoines protégés sur le territoire (patrimoine historique, industriel, contemporain, archéologique, audiovisuel, architectural...) » constatait le préfet de Région récemment, en donnant des chiffres intéressants sur les retombées économiques générées par le secteur culturel et patrimonial  : « la consommation des touristes « patrimoniaux » en Ile de France est estimée à près de 3,3 milliards d'euros, l'activité des restaurateurs, artisans et métiers d'art, représente un peu plus de 1,5 milliard de chiffre d'affaire, soit un total de près de 4,8 milliards de retombées économiques « indirectes » du patrimoine pour la seule région capitale,Sur près de 500 000 emplois, directs et indirects, liés au patrimoine au plan national, notre région, à elle toute seule, en compte un peu plus de 125 000 : restaurateurs, artisans, architectes, ainsi que tous les métiers liés au bâti. Des emplois qualifiés et non délocalisables ». 

     

    Mais l’Ile de France ne s’arrête pas à célébrer ce patrimoine historique bâti, en célébrant son patrimoine culinaire et en organisant jusqu’au  29 Septembre 2013,  les semaines du manger local, « histoire de montrer que non seulement la production francilienne existe, mais encore, qu’elle gagne à être connue ». 115 points de vente se mettront aux couleurs du Manger Local,  pour faire découvrir et savourer une autre IDF à chacun de ses habitants. Boulangeries, crémeries et épiceries mettront en  avant ces produits franciliens : La baguette de Paris  fabriquée avec du blé francilien moulu dans l’un des 5 moulins de la région, alors que 95% de l’agriculture francilienne concerne les céréales, ce qui assure l’autosuffisance de la région en blé. Mais il y a aussi  les Bries de Meaux, Melun, Montereau,  avec des fromages de chèvre et des yaourts fermiers.  50 restaurants seront labellisés « des produits d’ici cuisinés là », du petit restaurant intime à la table étoilée.

     

    A partir du 22 Septembre (jusqu’au 13 Octobre), l’agriculture biologique sera à l’honneur « Bio et local c’est idéal » avec 4 exploitations qui accueilleront chaque dimanche un grand marché des producteurs bio franciliens (Rens : bioiledefrance.fr). Les franciliens pourront découvrir les métiers phares de l’agriculture  (céréalier, éleveur, maraîcher…) dans plusieurs exploitations du Vexin (rens : pnr-vexin-français.fr) jusqu’au 27 Octobre. Les restaurateurs de Seine et Marne revisiteront les bries sous toutes leurs formes  en snack, tarte, salade, émulsion… Le point d’orgue de ces deux semaines se déroulera les 21 et 22 Septembre avec « la fabuleuse fête du Manger Local » entre les ponts de l’Alma et des Invalides sur les nouvelles berges de Seine : marchés de producteurs, démonstrations  d’artisans, dégustations en tout genre grâce à 25 artisan, producteurs, restaurateurs.

     

    Ces semaines témoignent et couronnent un travail de longue haleine mené avec les entreprises, les distributeurs et les partenaires engagés aux côtés du CERVIA (Centre Régional de Valorisation et d’Innovation Agricole et Alimentaire) pour le soutien de la filière depuis 2011. Elle a lancée la marque « Saveurs Paris Ile de France» réservée aux produits alimentaires en 2011. De 24 adhérents et une cinquantaine de produits, elles concernent maintenant 170 entreprises avec plus de 600 produits agréés (macarons, biére, champignon, safran, fromages, miel, bonbons ;..) et 54 gammes de fruits et légumes. Pour accroître cette présence des produits francilien dans toute la Région, le CERVIA travaille en étroite collaboration avec les acteurs des différents circuits de distribution  …sans oublier les artisans et commerçants indépendants jusqu’aux cueillettes, boutiques  à la ferme. En 2013, cet organisme a lancé le label « des produits d’ici cuisinés là » afin de permettre aux consommateurs de repérer les établissements qui cuisinent des produits locaux et pratiquent le « fait-maison ». Sur les 22 000 restaurants recensés en IDF, 74 sont porteurs de ce label. 

     

    Les franciliens comme les vanvéens  sont prêt à suivre puisqu’ils sont 64% à privilégier les produits locaux quand c’est possible. Pour ces consommateurs 54% font leurs achats sur les marchés et 45% dans les grandes surfaces. Et ce sont les légumes franciliens qui sont les produits les plus achetés suivis par le pain et les fruits. 16% des consommateurs franciliens favorisent les produits franciliens quand c’est possible. D’autant plus que ce sondage IPSOS réalisé à l’initiative du CERVIA montre que 98% des franciliens sont favorables au maintien des terres agricoles sur le territoire, 98% souhaitent même que les activités agricoles y soient encore plus développées. Ce sondage enseigne qu’à leurs yeux, le blé, les champignons et le brie sont les 3 produits les plus emblématiques de l’Ile de France, suivis par la pomme et la salade.           

  • LUCIE ET FRANCOIS-XAVIER CHOUTET NOUVEAU FOYER D’ACCEUIL A LA PAROISSE SAINT FRANCOIS DE VANVES : « Nous essayons de faire vivre la fraternité qui ne se décrète pas »

    Lucie et François-Xavier Choutet nouveau foyer d’accueil à Saint François, étaient présent hier soir à l’envoi en Mission de tous les nouveaux laics en mission écléssiale – une centaine dans le diocése des Hauts de Seine -  dont ils font partie, célébré dans la cathédrale Sainte Geneviéve restaurée à Nanterre  par Mgr Daucourt. Ils font partie des 20 à 30 foyers d’accueil présents dans les Hauts de Seine. François-Xavier travaille au siége de la Croix Rouge et s’occupe du développement et de la création de nouveaux établissements sociaux et médico-sociaux (maisons de retraites, centres d’hébergements, créches, écoles d’infirmières) sachant qu’il en existe 550 en France. Lucie est enseignante à mi-temps dans une petite école privée du XIVéme arrondissement « Charles de Foucault » mais elle prend une année sabbatique pour s’occuper de l’arrivée du bébé : « On va passer de 3 à 4 enfants et avec la mission qui démarre, l’année sera complète » explique t-elle en ajoutant : « j’ai décidé de me consacrer à mes enfants et à faire connaissance ». Ce foyer organise à 19H un pot d’accueil convivial à la paroisse pour leur arrivée, et faire connaissance avec ceux qui ne les ont pas encore rencontrés. Il est le sixiéme à Saint François depuis 1985/86 pour remplir une mission de 3 à 4 ans.

     

    Vanves Au Quotidien- Qu’est-ce que c’est un foyer d’accueil ?

    François Xavier et Lucie Choutet : « C’est un couple qui habite là, dans l’ancien presbytère, au service de l’annonce de l’évangile, avec un périmétre de mission très large que nous essayons de vivre en fonction du charisme de chaque foyer d’accueil. C’est cela qui est passionnant dans une mission, car chacun y apporte sa pâte. Sachant qu’il y a un cadre qui est très léger. A nous de remplir ce cadre, sous l’autorité du père curé Vincent Hauttecoeur, parce que c’est une mission d’accueil, de services et de convivialité.  

     

    VAQ - Ni gardien, ni concierge, ni corvéable à merci ? 

    Non ! Dans ce cas là, on dirait « hôte de maison » pour couvrir les tâches un peu ingrates. Sachant que d’autres peuvent parler de « familles d’accueil »  - ce qui existe - car certains pensaient que l’on accueillait des enfants placés, pour une ou plusieurs années. Généralement ce foyer d’accueil est une famille nombreuse. Peu de personnes, hors du diocèse des Hauts de Seine et assez proches de la vie paroissiale, connaissent une telle mission.  

     

    VAQ - N’avez-vous pas pour mission aussi de rassembler toutes ces grandes et jeunes familles de la paroisse et du quartier ?

    Il parait que Vanves est de plus en plus investi par les familles avec de jeunes enfants. C’est  pour cela que l’on propose cette mission de foyer d’accueil à des familles avec de jeunes enfants, parce qu’elles montrent un visage vivant de l’église. On fait venir les familles qui parfois désertent l’église durant cette période où les enfants sont petits, font du bruit. Effectivement, c’est un moyen de les faire revenir dans les paroisses et de les rajeunir. Et le contact se fait très facilement avec les enfants, et là pas seulement à la sortie des écoles

     

    VAQ - Quelles figures peut prendre votre mission ?

    Nous essayons de faire vivre la fraternité qui ne se décrète pas ainsi. C’est de la disponibilité, de la convivialité, une présence, une ouverture à l’autre, à l’ensemble de la vie et des habitants du plateau, tous ceux que l’on croise dans la rue, dans le jardin qui sont pratiquants  en leur proposant des choses, mais aussi qui ne viennent pas souvent ou sont complètement extérieurs à l’église, en entrant dans les conversations, en expliquant ce que l’on fait. Par le biais par les enfants, c’est plus simple. Nous avons la chance d’avoir  des paroisses  très dynamiques à Vanves, avec déjà beaucoup de groupes paroissiaux, beaucoup de projets paroissiaux. On est là aussi en soutien de ces groupes et ses initiatives poussés par le pére Hauttecoeur

     

    VAQ - Et pourquoi avoir choisi cette paroisse ?

    Nous sommes vanvéens depuis 3 ans, ville que nous apprécions beaucoup. C’est le hasard du logement qui nous a amené à Vanves,  un besoin de s’agrandir en passant le Bd Périphérique puisque nous étions dans le XVéme arrondissement. Et la proximité de nos métiers à l’un et à l’autre qui faisait que Vanves nous convenait tout à fait. Le côté « petite ville » nous a plu

     

    VAQ- Qu’est-ce qui vous plait justement dans cette commune ?

    Nous avons tous les avantages de Paris sans les inconvénients notamment grâce aux transports en commun. Quand on traverse le Périph, c’est vraiment plus calme, plus adapté aux enfants, avec des espaces verts. Nous avons trouvé un accueil que nous n’avons jamais eu à Paris. Pourtant nous étions dans un quartier de Paris où il y avait beaucoup de familles, d’enfants et de vie. Ici, l’accueil et les rencontres se sont effectués plus rapidement. En 3 à 4 mois, je connaissais beaucoup de personnes, que nous avons trouvé attentif à notre arrivée, et notamment de la part du foyer d’accueil qui nous a précédé, la famille Neouze, et par l’école. Ce qui était beaucoup plus difficile dans le XVéme arrondissement, avec des nounous, peu de personnes disponibles, beaucoup de gens « speed ». Les habitants de Vanves prennent plus le temps de vivre. Presque un village, où nous vivons beaucoup au rythme des enfants, avec certains endroits très prisés, comme le parc F.Pic et le square Jarrousse, les rues pavillonnaires …

     

    VAQ - Comment allez-vous arriver à concilier ces trois vies professionnelle, de famille et de foyer d’accueil ?

    C’est le challenge, et ce sera sûrement un équilibre un peu instable. C’est un peu un chemin de crête. Et on avance en ajustant au fur et à mesure, en prenant ses marques. Et nous aurons le bébé qui va arriver. Il ne faut pas tout planifier trop à l’avance

     

    VAQ - Comment avez-vous été accueilli par les paroissiens du Plateau

    Très très bien accueilli. Nous avions aussi la chance d’être déjà paroissien. Nous voulons nous inscrire dans la continuité de toutes les actions qui sont déjà entreprises et nombreuses. Nous voulons être à l’écoute de toutes les idées et les suggestions des paroissiens.